• Christine Ramat, U. d’Orléans

L’insulte et la violence verbale dans le théâtre de Werner Schwab : une catégorie du grotesque postmoderne ?

Le théâtre de Werner Schwab exhibe un goût prononcé pour l’insulte et l’agression verbale. Dans Les Présidentes, les personnages, agis par la violence, sombrent dans la franche barbarie. Lire plus..



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• Priscilla Wind, U. de  Franche-Comté.

Invectives dans le théâtre d’Elfriede Jelinek

Avec Outrage au public, Peter Handke faisait en 1966 un grand pied de nez au public conventionnel autrichien en présentant une pièce sans action, sans personnage et sans représentation, centrée sur la langue, dont la dernière partie consistait en une énumération d’insultes lancées à la cantonade. Lire plus..





• Despina Angelovska, U. des arts audio-visuels, ESRA -Skopje, R. de Macédoine

Quel est l'enfoiré qui a commencé le premier : Insulte et violence verbale dans les pièces de Dejan Dukovski ?

Dans cette étude nous allons considérer le statut de l'insulte et de la violence verbale dans les pièces du dramaturge macédonien contemporain, Dejan Dukovski. Lire plus..





• Véronique Boutin, dramaturge.

Le sexe est dans le titre ou comment bien baiser l’Europe.

Ce texte comparatiste met en relation les titres et contenus des pièces de trois dramaturges d’Europe orientale : Dukovski (Macédoine), Esinencu (Moldavie) et Peca (Roumanie). Les pièces concernées sont respectivement Quel est l’enfoiré qui a commencé le premier ?, FUCK YOU, Eu.ro.Pa ! et U.F.. Lire plus..





• Olga Gancevici, U. de Suceava, Roumanie.

L’incivilité dans le théâtre roumain contemporain. Formes et effet.

L’injure : accident, maladresse, cliché, « habitude », excès verbal, emploi superflu. Le théâtre roumain contemporain semble en être saturé. À titre d’exemple, plusieurs réalisations (texte et mise en scène) de Gianina Cărbunariu, Antoaneta Zaharia, Alina Nelega. Entièrement féminin, cet exemple pluriel ne se veut pas discriminatoire. Lire plus..





• Mirella Patureau, CNRS , ARIAS

Le monologue dans le théâtre contemporain ou la parole-spectacle.Quelques prises de parole dans la « nouvelle vague » du jeune théâtre roumain : Alina Nelega, Nicoleta Esinencu, Alexandra Pâzgu

Souvent, dans le théâtre classique ou baroque, le monologue est le signe d’une passion violente, le prétexte d’un morceau de bravoure pour le comédien vedette, un sommet pathétique de l’action que les esthétiques théâtrales aristotéliciennes ont souvent cherché à dissoudre dans la narration. Lire plus..





• Laurent Berger, U. de Montpellier

Variations poétiques et impact scénique de l’insulte dans le théâtre de Rodrigo Garcia

Une des grandes forces du théâtre de Rodrigo Garcia réside dans la subversion, par les mots et les images, des lieux communs et des symboles que produit notre société de consommation. Dans ce jeu de détournement des valeurs et des discours dominants, l’insulte joue un rôle central du point de vue du langage, comme les déjections alimentaires le font du point de vue de l’image. Lire plus..





• Oleg Lebedev, U. de Louvain, Belgique

« Vous voyez de vos fils la mère infortunée » : Médée par Warlikowski à l’épreuve du système des Belles-Lettres

Initialement créé à Paris en 1797, l’opéra-comique en trois actes « Médée », sur une musique de Cherubini et d’après un livret de Hoffmann, connaît en 2008 à « La Monnaie » de Bruxelles une nouvelle mise en scène, reprise ensuite en 2011 dans le même théâtre et en 2012 à Paris. Rapidement, un climat de contestation gronde : la version originale française est modernisée par Krzysztof Warlikowski et Christian Longchamp qui ont réécrit les dialogues parlés dans un langage contemporain plus cru. Lire plus..